mardi 10 novembre 2009

YES I CANNES ! , le 1er marathon de Clairette

Après plusieurs mois de préparation plus ou moins intensive, enfin m’y voilà ! Je suis au taquet, prête à en découdre avec ces fameux 42 kms qui relient Nice à Cannes et enfin me faire plaisir sur cette nouvelle distance que je ne connais pas encore…
C’est donc parti pour un week-end riche en découvertes et nouvelles sensations. Je quitte notre cher crachin breton pour arriver sous…le crachin niçois ! Et oui, il pleuviote.
 
Après un peu de shopping dans le vieux Nice (ben oui, j’suis une fille !) avec les copines de la R Académie et le retrait des dossards, je retrouve ma chambre d’hôtel où sont également hébergés les élites –kenyans et éthiopiens- de la course (je précise – dans mon hôtel-, pas dans ma chambre…). C’est pas un signe, ça !!!
 
Plat de pâtes ingurgité, dossard épinglé, puce accrochée : le petit soldat de la course à pied va se coucher ! Réveil à 5 heures pour un petit déjeuner équilibré alors que les champions dévorent allègrement leurs viennoiseries. S’embêtent pas avec le Gatosport, eux !! Je me dépêche… car j’ai rendez-vous cette fois ci avec l’élite ploerinoise ! Je retrouve Didier et Xavier sur la promenade des Anglais pour la traditionnelle photo d’avant-course.
 
Le Top départ est donné à 8h et c’est parti pour une belle promenade le long de la côte. Les 20 premiers kilomètres sont roulants mais pour ne pas me laisser aller à l’euphorie collective, je reste très concentrée sur mon rythme et m’arrête à chaque ravitaillement. Je boucle donc le premier semi en 1h53 et à cette allure, je me prends à rêver d’un chrono inespéré mais « t’emballes pas Simone » : le meneur d’allure des 3h45 et son troupeau me doublent allègrement et là, je redescends de mon nuage et prends conscience que le plus dur reste à venir ! Effectivement, le parcours se complique par une série de côtes.
 
Je franchis le 25ème kilomètre telle une frontière car je ne suis jamais allée au-delà de cette distance. Je pénètre donc, quasi religieusement, dans ce nouveau monde…Déjà, ça ne moufte plus dans les rangs : silence total hormis le bruit des runnings sur le bitume (mince ! ça devient sérieux !!). C’est aussi à ce moment là que ma cuisse se décide à me chatouiller douloureusement, je ralentis donc la cadence par la force des choses et ce, jusqu’au 35ème kilomètre. Pendant tout ce temps et pour me redonner du punch, je pense à ma petite famille, aux copines et leurs textos d’encouragements. J’invoque ma petite maman qui court avec moi dans mon coeur et je profite enfin du paysage.
 
Maintenant, je sais que je vais aller jusqu’au bout !  Je bouffe de l’asphalte, je tire sur les bras, je me gave de bitume, je déroule le pied…Tout ça en boucle sur les 7 derniers kilomètres qui s’égrènent lentement, si lentement… terriblement lentement ! Les bénévoles et le public n’arrêtent pas de crier « c’est bientôt la fin !! »… Mais elle est où cette p… de FIN ??!!! C’est si long que ça la Croisette ??!!!
 
Au dernier kilomètre, les larmes me viennent subitement. Ca y est, je l’ai fait !! Je suis heureuse car je me rends compte que je vais faire moins de 4 heures et ça me motive pour cravacher (enfin… dans les limites physiques de mes cuisses !). Je franchis la ligne, sourire aux lèvres : hey, je suis une marathonienne !!
 
Depuis, je marche comme une mamie et vous savez quoi ? Je pense déjà au prochain !


2 commentaires:

lacrime56 a dit…

Félicitations Clairette.
Très beau rc.

Le président et sa Secrétaire a dit…

Bravo Clairette, c'est super!! et la région est tellement belle!!! vivement le prochain!!
Sarah